lundi 30 juin 2014

Z comme PontoiZeau

comme le Z de PontoiZeau


Il y a quelques temps en recherchant le contenu de mes thèmes pour ce challenge AZ 2014 je galérais un peu sur la dernière lettre de l'alphabet (voir mon billet du 17 mai dernier : ZZZZZ) et un "certain" Nicolas SOULARD, pour ne pas le nommer, me donna une idée superbe : parler tout simplement de mon Z c'est à dire celui de mon patronyme !!

Pour mon 26ème et dernier billet du challenge AZ 2014  je vais donc vous parler de l'évolution orthographique de mon patronyme.

Mon patronyme est vendéen, en effet avant le milieu du 19ème siècle, les PONTOIZEAU ne vivent que très majoritairement en Vendée.
Mon patronyme évolue dans le temps, le Z oscillant souvent avec un S.

La première mention de ce patronyme que je retrouve date du baptême de Guillaume le 17 avril 1531 en la paroisse de Challans, fils de Guillaume et de Marie BONAMY. Je n'ai malheureusement pas pu relier ce Guillaume avec mes ascendants directs. Le patronyme est alors écrit "PONTHOISEAU".


AD 85 en ligne
registre paroissial de Baptêmes de Challans 1530-1583 p3/262

Mon plus lointain ancêtre : Jean (sosa 1024 à la 11ème génération) né vers 1663, marié avec Michelle RABALLAN vers 1695, le couple vivait vraisemblablement sur la paroisse de Soullans ou du Perrier à cette époque, pour la première paroisse période lacunaire dans les registres et pour la seconde les registres ne nous sont parvenus qu'à partir de 1737 après l'obligation de les tenir en double exemplaire. 
Le premier acte les concernant est le baptême de leur dernier fils Pierre, le 21 août 1711 sur la paroisse de Challans. Pour ce premier acte le Z est présent. Quelques années plus tard, lorsque Jean décède le 26 avril 1743 en la paroisse de Soullans, son patronyme est écrit "PONTOYSEAU" ; pas de Z mais un Y !


AD 85 en ligne
Registre paroissial de Soullans 1737-1744 p103/125

La génération suivante, Christophe né vers 1698, décède quelques jours après son père au même lieu, le 10 mai 1743 et donc son patronyme est écrit de la même façon.

Ensuite, Louis, le fils de Christophe, né le 15 mars 1737 en cette même paroisse de Soullans est baptisé avec le patronyme écrit toujours de la même façon : "PONTOYSEAU". Quand le 23 août 1762, toujours à Soullans, Louis épouse Louise ROBION, jeune fille de 14 ans, son patronyme est maintenant orthographié "PONTOISEAU". Quelques mois plus tard, leur fils Louis vient au monde et fut baptisé le 19 février 1764 avec le même orthographe patronymique.

Quand Louis père meurt en la commune de Challans le 7 novembre 1794 le nom est toujours "PONTOISEAU". Son fils Louis décède quelques mois plus tard, le 14 mars 1795 à l'âge de 31 ans au même lieu avec le même orthographe.

Le changement d'orthographe va intervenir avec le nouveau siècle, en effet, Louis (le 3ème) est né le 10 octobre 1785 à Challans avec un patronyme écrit "PONTOISEAU" mais lors de son mariage le 15 octobre 1806 avec Marie Marie-Anne HUGUET, son nom est PONTOIZEAU : le Z est arrivé, et le patronyme restera dès lors orthographié comme cela.

Tous mes ancêtres suivant seront donc des PONTOIZEAU ... jusqu'à moi !

Pour information, j'ai une base PONTOIZEAU sur Généanet et j'ai aussi un article sur mon site sur les PONTOIZEAU "Morts pour la France" en 1914-1918 ...


samedi 28 juin 2014

Y comme YOLE

comme Yole

Dans le Marais poitevin et le Marais breton (les 2 marais de mes ancêtres, l'un côté maternel et l'autre côté paternel) en Vendée, une yole (batai ou piate en patois) est une petite embarcation propulsée à la pagaie (la pelle en patois) ou à la perche (la pigouille en patois) servant à se déplacer dans les canaux et étiers.

C'était le moyen de locomotion privilégié dans les marais, mes ancêtres savaient donc magner "le batai et la pigouille" !! Près de chaque habitation il y avait un petit "port" ...

On faisait tout avec une yole : les baptêmes, les enterrements, les mariages mais aussi au quotidien pour aller au marché, à la messe ou voir la famille ...


Famille maraîchine rentrant de la messe


Beaucoup de professionnels l'empruntaient : le boucher, le boulanger, le laitier ...


Carte postale montrant l'embarcation des bidons de lait à Damvix dans le marais poitevin
Même pour mener les vaches dans les champs ou aller chercher le bois coupé ...

Vieux maraîchin rentrant ses fagots de bois

Léopold ROBERT (1878+1956) médecin et écrivain natif du marais breton, pris comme surnom la yole est devint Jean YOLE.




Tombée en désuétude à partir des années 1950-1960, la yole, aujourd'hui ne sert quasiment que pour le tourisme !


vendredi 27 juin 2014

X comme Xanton

comme Xanton

Xanton est une ancienne paroisse, aujourd'hui commune vendéenne de Xanton-Chassenon après sa fusion avec Chassenon en 1828.

Le premier registre paroissial conservé jusqu'à nous date de 1672.

Le premier acte concernant mes ancêtres est la naissance le 22 mai 1673 de Jacques fils de Jacques GASCHIGNARD et de Marie MESTAIER, mes sosas 3266 et 3267.


Carte de Cassini
Hormis la famille GASCHIGNARD, j'ai sur Xanton plusieurs autres familles :

  • BOUHEREAU 
  • BOURILLON 
  • BOUTEILLER
  • CADET
  • LARIGNON - ARGNON
  • MITTARD
  • PASQUET
Mon dernier ancêtre né à Xanton est Etienne LARIGNON le 27 mars 1741.
Les derniers couples y ayant vécus sont :
  • Michel LARIGNON et Françoise CHOISI (sosas 864 & 865) ainsi que les parents de Michel, Etienne et Louise BOURILLON (sosas 1728 & 1729), quittent Xanton pour la paroisse voisine de Nieul sur l'Autise vers 1745.
  • Marie BOBINEAU veuve de Jean BOUTEILLER (décédé en 1746 à Xanton) y meurt en 1753 (sosas 1635 & 1634).
  • Jacques MITTARD veuf de Marie BOUTEILLER (décédée en 1746 à Xanton, fille des précédents) y vit encore en 1754 (sosas 816 & 817).
  • Jacques CADET et Mathurine SAGOT (dont la mère Mathurine POUPONNOT est décédée en 1748 à Xanton) partent vers 1760 pour la paroisse d'Oulmes à quelques lieues de là (sosas 872 & 873).

Côté statistique :

  • 9 ancêtres sont nés à Xanton (dont une vers 1651 avant les registres paroissiaux conservés : Jeanne BOUHEREAU sosa 3487)
  • 8 y sont décédés entre 1684 et 1753
  • 3 couples s'y sont mariés entre 1700 et 1735
  • 1 ancêtre s'y remarie en 1674 : Perrine PATARINjeune veuve de 20 ans de la paroisse voisine de Denant, épouse en secondes noces Louis ROBIN.
Voilà ce que je peux dire du rapport entre Xanton et mes aïeux ...

W comme WWW

comme WWW

Avec ce thème je vais vous parlez succinctement comment grâce à mes publications sur internet (site, arbre sur Généanet ...) certaines personnes sont entrés en contact avec moi.



Tout d'abord, quand il y a 2 ans, j'ai écrit un article sur mon site concernant Jean TEILLET, un supercentenaire natif de Vendée, au vue de mes recherches je le pensais sans descendants ... quelques mois après ma publication, Oh surprise, via facebook une personne (Mme Sylvie BENICHOU) me contact en me signifiant qu'elle était la petite fille de Jean TEILLET !!
De là, elle m'apprends qu'il avait eut 5 enfants ... il y a peu les petits enfants m'ont fait parvenir un dossier de presse concernant leur grand père supercentenaire qui va me permettre de mettre à jour et de compléter mon article sur le vie de ce personnage hors du commun.

Plus récemment, j'ai eu la surprise de recevoir un mail d'une personne me donnant des informations sur mon arrière arrière grand oncle Auguste Théodore CAQUINEAU, pour lequel je sais depuis peu qu'il a finit sa vie à Marseille (vendéen de naissance, mais travaillant dans la marine a vécu au Havre puis sur Marseille) ... cette personne l'arrière petit fils d'Auguste avait vu mon arbre sur généanet !

Voila comment grâce au "WEB" et mes publications diverses et variées je suis entré en contact avec des personnes qu'il aurait été plus difficile de rencontrer !

V comme Vendée

comme Vendée

Pour ce thème je ne pouvais pas passer à côté de la Vendée. 
Berceau de mes ancêtres à plus de 90%, la Vendée est ancrée dans mes gênes, même si je ne suis pas natif de Vendée je me sent vendéen.

cœur vendéen primitif

Mes grands parents paternels quittent leur Vendée natale en 1927, et mes grands parents maternels en 1945.
La dernière de mes ascendants a avoir vécu en Vendée est mon arrière grand mère Alexandrine MARTIN veuve POUVREAU décédée en août 1974 à St Sigismond, alors que j'étais déjà en train de "pousser" dans le ventre de ma mère !

Photo privée
Alexandrine chez elle en 1972

La Vendée a connu une période noire avec la guerre de Vendée de 1793 à 1796 ... durant cette période de nombreux ancêtres furent pris dans le feu de l'action et parmi eux je peux citer :
  • Louis MARCHAIS (sosa 90 à la 7ème génération)  fusillé en août 1794 sur l'île de Noirmoutier : "mon" brigand vendéen
  • Jean MAJOU, (sosa 416 à la 9ème génération) guillotiné le 17 janvier 1794 à Fontenay le "peuple" (nom révolutionnaire de Fontenay le Comte)
  • ou encore Jean GUERINEAU (sosa 76 à la 7ème génération) qui fut sergent dans l'armée du marais et qui fut "blessé par coup de feu à la partie postérieure et majeure de la jambe gauche, coup de feu qui a brisé le 4e doigt du pied gauche, estropié"


Voilà en quelques lignes "ma" Vendée !


mardi 24 juin 2014

U comme Union

comme Union

pour ce thème je vais vous parler des unions "particulières" de mes ancêtres.

Qu'attends-je par "particulières" ?

Se sont toutes les unions qui sortent de l'ordinaire : 

  • différence d'âge importante entre les époux, 
  • remariage "rapide" après un veuvage, 
  • nombre de mariages important (plus de 3)

J'ai sur mon site (ici) une page de "record" concernant mes ancêtres, les unions en font partie !

source AD 85 registre paroissial de Notre-dame de Riez 1753-1769 p136/158
extrait de l'acte du 5ème mariage de BERTHOME Louis (voir plus bas)

je vais reprendre par item et donner quelques exemples :
  1. différence d'âge importante entre les époux :
    • BERNARD André (1675-1738) et sa seconde épouse, DANIAU Marie (1698-1764) avaient 22 ans et 4 mois d'écart.
    • BURGAUD Pierre (1799-1873) et DELAVAUD Rose (1821-1887) avaient quant à eux 22 ans et 2 mois d'écart.
    • le record est pour THIBODEAU Elisabeth et son premier époux, CHARIER Jean, ils avaient en effet plus de 49 ans de différence d'âge, Elisabeth 21 ans se marie avec Jean, veuf 2 fois âgé de 70 ans !
  2. remariage "rapide" après un veuvage :
    • pour les hommes : 2 ancêtres avec, à 1 jour près, le même temps entre le décès de l'épouse et le remariage :
      • BELION François (ca 1648-1722) veuf de CASSE Suzanne le 7 mars 1678, se remarie 1 mois et 13 jours plus tard, le 20 avril avec FAUGERET Marie (1647-1723).
      • SOULICE Pierre (1683-1747) veuf en secondes noces de BOBIN Catherine le 10 janvier 1727, se remarie 1 mois et 14 jours après, le 24 février avec AUDURIER Marie.
    • pour les femmes, même cas de figure à 4 jours près :
      • MILLAUD Michelle (ca 1645-1705), veuve de NEAU Jacques le 19 avril 1689, se remarie avec le beau père de sa fille, SIMON Jacques le 11 août.
      • SAUVAGET Marie (ca 1650) veuve de THOMAS Louis le 3 mars 1688, épouse en secondes noces TRICHEREAU Etienne le 1er juillet ...
  3. nombre de mariages important :
    • un seul exemple par sexe :
      • BERTHOME Louis (1712-1780) mariés 5 fois dont 3 fois entre 1748 et 1751 !
      • MESNARD Marie (ca 1640-1684) mariés 3 fois avant 30 ans !
Voilà en quelques exemples "mes" unions "particulières" ...

T comme Tombe

comme Tombe

Lorsque l'on est généalogiste, une tombe n'est pas juste un lieu de sépulture où repose un mort, non, pour nous, les généalogistes, c'est aussi un lieu de commémoration d'une mémoire ancestrale, une source éventuelle d'information pour la génération récente devant une tombe ancienne ...

Photo privée
Famille LARIGNON cimetière de Liez (85)


Certains de nos aïeux voient leur tombe perdurer pendant de nombreuses décennies, au delà du temps de la mémoire ... d'autres, en état d'indigence, n'ont qu'une tombe temporaire pour quelques années !

Retrouver la tombe d'un ancêtre, quelle émotion !!

photo privée
plaque sur la tombe du couple MARTIN-JOURNOLLEAU cimetière de St Sigismond (85)

Surtout dans les petites communes, où l'on peut retrouver plusieurs générations inhumées côte à côte ...


samedi 21 juin 2014

S comme Service Militaire

comme Service Militaire

Le thème de la lettre S sera pour moi le Service Militaire.
Grâce à mes recherches sur les registres de conscriptions et les registres matricules, j'ai pu établir une liste (plus ou moins complète) de mes ancêtres ayant fait leur service depuis sa création en 1798. Vous pouvez consulter cette liste ici.

J'ai donc sur le 5 premières générations de mon ascendance, la description physique et la taille de tous mes ancêtres masculins, ensuite pour les générations 6 et 7, les données et informations sont plus aléatoires.

photo privée
Mon agp Augustin BOUCHET (1882+1957)
au service au 64e RI d'Ancenis (44) entre 1903 et 1906

12 de mes ancêtres ont effectués un service militaire plus ou moins long :  d'une année, pour mon grand père maternel Fernand BOUCHET (1912-1970), jusqu'à 7 voir 8 ans pour Jean ROYER (1833-1920) sosa 62, Jean CAQUINEAU (1810-1890) sosa 50 et Joseph BOUTIN (1805-1870) sosa 126, ... et les autres y ont échappés pour plusieurs raisons : 
  1. des causes physiques ou médicales : la plus courante le défaut de taille, sinon l'épilepsie, l'asthme ou une varicocèle... j'apprends que : 
    1. Louis DUPOND (1871-1942) sosa 10, avait eu un arrêt du développement et ne mesurait que 1,40m (maladie familiale car plusieurs membres masculins de cette famille étaient de petite taille : son frère Toussaint (1875-1964) mesurait 1,48m et son fils Jérémie (1901-1967) quant à lui mesurait 1,43m)
    2. Pierre GUERINEAU (1802-1839) sosa 38, avait une atrophie de l'avant bras droit
  2. étant soutien de famille, fils aîné de veuve, c'est le cas de Louis PONTOIZEAU (1809-1874) sosa 32, orphelin de père depuis 1825.
  3. une autre façon d'échapper à son service à l'époque du tirage au sort "pur" (de 1804 à 1872) était de tirer "un bon numéro", c'est pour cela que certains de mes ancêtres furent libérés par quota ! 
  4. Enfin, pour ceux aptes au service et malchanceux au tirage au sort, et pour les plus aisés, il restait une solution le remplacement, un seul cas parmi mes ancêtres Louis ROYER (1802-1889) sosa 124, un fils unique dont les parents n'avaient sans doute pas envie de le voir partir. J'ai le nom de son remplaçant, Louis LAGEOT (1798-1848), mais je n'ai pas encore effectuer de recherches pour trouver l'acte notarié concluant ce remplacement ...

Pour 2 ancêtres, je n'ai pas retrouvé d'informations car le canton de Maillezais manque sur le registre : René GIRARDEAU (1796-1876) sosa 116 et REGNIER Louis (1795+1866) sosa 118 ...
Je finirais ce billet en vous mentionnant mon ancêtre le plus ancien ayant effectué son service militaire : Etienne DELAVAUD (1784-1840) sosa 86, il mesurait 1,65m et fut conscrit de l'an XIV (1805-1806) ...

vendredi 20 juin 2014

R comme La Richardière

comme La Richardière


Pour le thème de la lettre R, j'ai choisi de vous parler de mon village d'enfance, La Richardière sur la commune de Varaize en Charente-Maritime. Ce village compte aujourd'hui une quarantaine d'habitants.



Ce village où mes parents, jeune couple avec une petite fille, s'installent en novembre 1962.

J'y ai passé toute mon enfance et adolescence. Jeune adulte, je suis parti et depuis 2004, j'y possède une petite maison que j'ai restaurée. Vous pouvez lire sur mon site l'historique de cette maison (lien) des années 1800 à aujourd'hui.


photo privée
un petit bout de mon jardin

J'ai écrit un petit historique du village (lien).
J'ai étudié généalogiquement ce village avec ses vieilles familles (lien), et familles plus récentes, les recensements de population (lien) ainsi que l'histoire des habitations via le cadastre, liste des habitations en 1827 (lien).
Le village possédait un logis noble et sa famille : les GRIFFON de la RICHARDIERE (lien).

Signature d'un membre de la famille : Jean-Baptiste (ca 1711+1766)



jeudi 19 juin 2014

Q comme QUETTE

comme QUETTE

le thème du jour, une des familles de mon ascendance : la famille QUETTE.
Elle et la famille QUERE (ou QUAIRE) sont les 2 seules familles de mon ascendance direct commençant par la lettre Q.

Cette famille QUETTE n'est représentée que par 2 générations dans ma généalogie.

L'ancêtre le plus ancien : Jean, sosa n° 13162 à la 14ème génération, est né vers 1580, dans le secteur de Ste Radégonde la Vineuse (aujourd'hui commune de Marsais-Ste Radégonde en Vendée). Comme le nom de la paroisse l'indique le secteur est vinicole et donc Jean est vigneron !


Vers 1605, il épouse Nicole DIDOT, fille de Micheau (né vers 1560 et décédé avant 1615) et de Catherine DAVISSEAU (née vers 1560 et décédée avant 1615).
Je connais au moins 2 enfants du couple :
  1. Laurence (sosa n° 6581, 13ème génération), née vers 1610, qui épouse vers 1635, un vigneron, Anthoine MARIE, né vers 1610. Ils vivent dans le bourg de Ste Radégonde toute leur vie et meurt avant 1676 (sachant que les registres paroissiaux pour les sépultures à Ste Radégonde n'apparaissent qu'en 1674), 4 enfants sont connus pour ce couple : François l'aîné (sosa 3290), Jean, Mathurin et François le jeune.
    Signature d'Anthoine MARIE en 1640
  2. Nicolas, né vers 1615. Il fut domestique de l'évêque de Maillezais en résidence à Fontenay avant son mariage. Par devant Me Pierre BONNET, notaire à Fontenay, le contrat de mariage entre Nicolas et Ozanne GIRAUD est rédigé le 9 avril 1640, pour ce contrat, Jean, son père ne s'est pas déplacé et a donné procuration à sa femme, sont présents ses oncles maternels Mathurin DIDOT, épouse de Catherine CHESSE, et Michel CHESSE époux de Françoise DIDOT. Nicolas et son épouse entreront après leur mariage dans la communauté composée des parents QUETTE et du couple MARIE-QUETTE dans le bourg de Ste Radégonde. Ozanne meurt avant 1667 et son mari vit encore à cette date.
Jean et Nicole, sont donc encore en vie en 1640 ... pour l'instant mes recherches d'actes autres que les registres paroissiaux ne m'ont pas permissent d'en savoir plus sur la vie du couple après cette date ...


mercredi 18 juin 2014

P comme Panne, Pause et passe

comme Panne, Pause et Passe

Aujourd'hui, je suis en Panne d'inspiration, ce n'est pas qu'à l'origine je n'avais pas de thème pour cette lettre P, mais au moment présent rien ne me vient, rien ne m'inspire et donc j'ai tout simplement décidé que cette lettre P serait mon jour off du challenge AZ, mon jour de Pause, et que je Passe à la lettre Q demain ...




mardi 17 juin 2014

O comme Oubliés

comme Oubliés

Oubliés, qui sont ces oubliés dont j'ai envie de vous parler aujourd'hui ?

ce sont tous ces pauvres enfants nés et décédés à quelques heures ou à quelques semaines et qui sont sortis de la mémoire de leur famille. Combien de nos ancêtres ne savaient pas qu'ils avaient eut des frères et/ou soeurs avant eux ?
Au vue de la mortalité infantile toutes les familles perdaient tôt ou tard des enfants en bas âge ...

Détail de "l'adoration des bergers" de Georges de la Tour

Comment leur redonner un peu d'existence ? je vais me "contenter" dans un premier temps de faire une liste de tous les enfants décédés avant l'âge de 5 ans pour les 6 premières générations de mon ascendance, puis dans un second temps je mettrais en avant certaines familles qui furent plus touchés par la mortalité infantile ou par des situations particulières. Au vue malheureusement du très grand nombre d'enfants concernés je m'abstiendrais à ne parler que des enfants du XIXe et XXe siècle.

1ère partie : Par génération puis par sosa, avec le prénom et l'âge de l'enfant décédé :

Génération 3 :
sosa 6 & 7 : Ghyslaine décédée à 4 mois en 1939

Génération 4 :
sosa 9 (1er mariage) : Sylvain décédé à 17 mois en 1894

Génération 5 :
sosa 18 & 19 : voir en seconde partie
sosa 20 & 21 : Jean-Marie décédé à 5 mois en 1866, Jérémie décédé à 4 mois en 1874
sosa 22 & 23 : Eulalie décédée à 2 ans en 1870
sosa 24 & 25 : Henriette décédée à quelques heures le 16 août 1866, une petite mort-née en 1874 (avec une soeur jumelle)
sosa 26 & 27 : Auguste décédé à 16 jours en 1884
sosa 28 & 29 : voir en seconde partie

Génération 6 :
sosa 32 & 33 : Marie-Rose décédée à 2 ans en 1836, Jeanne décédée à 4 ans en 1844
sosa 34 & 35 : Pierre décédé à 1 mois en 1821
sosa 34 (2e mariage) : un fils mort-né en 1851
sosa 36 & 37 : Louise décédée à 3 ans en 1818, un fils mort-né en 1816, puis Olive décédée à 19 mois en 1833  et enfin Joséphine décédée à 14 mois en 1835
sosa 38 & 39 : voir en seconde partie
sosa 40 & 41 : Jacques décédé à 1 mois en 1851
sosa 44 & 45 : Louis décédé à 9 mois en 1815, Louise décédée à 4 ans en 1822, Charles décédé à 1 mois en 1822
sosa 48 (1er mariage) : Louis décédé à 10 mois en 1825, Jean décédé à 2 ans en 1834
sosa 50 & 51 : Louis Clément décédé à 1 an en 1862
sosa 52 & 53 : Louis décédé à 2 ans en 1851, Victor décédé à 16 mois en 1860
sosa 54 & 55 : Célestine décédée à 3 jours en 1865, Ferdinand décédé à 8 jours en 1880
sosa 58 & 59 : Louise décédée à 14 mois en 1862
sosa 62 & 63 : Octavie décédée à 1 mois en 1871

"Famille de paysan dans un intérieur" de Le Nain


2ème partie
  • Famille RAFFIN (sosa 18 & 19) :  Le dimanche 2 avril 1871 est une journée noire pour Joseph : Marie-Eléonore, sa femme accouche d'un enfant mort-né à 9 heures du matin, elle meurt des suites de son accouchement dans l'heure à l'âge de 32 ans. Après toutes ses émotions, François, leur fils, âgé de 4 ans meurt à son tour sur les 21 heures. Dans le même journée Joseph a donc perdu son épouse, un enfant mort-né et son fils unique... Quelques mois plus tard, en mai 1873, Joseph se remarie avec Marie-Madeleine HERSEAU, qui donne naissance à une petite Marie le 16 avril 1875 et meurt le lendemain ... quelques mois plus tard, Marie-Madeleine décède à son tour le 11 décembre 1875 à l'âge 33 ans sans doute d'une fausse couche ... Joseph épouse en 3ème noce Henriette CAILLONNEAU le 29 novembre 1876, une célibataire de 35 ans. Un an plus tard le 5 novembre 1877, Philomène voit le jour mais malheureusement elle décède le 2 mai 1878 à 5 mois ! En 7 ans, d'avril 1871 à mai 1878, Joseph a perdu 2 épouses et 4 enfants ! Après cette période noire, Joseph et Henriette auront 3 enfants : Marie-Louise (1879+1971), Marguerite (1881+1943) et Joseph (1883+1962). Joseph décède le 23 janvier 1913 à l'âge de 75 ans, seulement 2 semaines après le mariage de son fils Joseph. Sa veuve, Henriette voit son fils unique et ses gendres partir au front après la mobilisation générale du 1er août 1914 et meurt quelques semaines plus tard le 22 septembre 1914 à 73 ans.
  • Familles POUVREAU-GIRARDEAU-BRAUD (sosa 28 & 29) : François POUVREAU et Françoise GIRARDEAU sont mariés depuis avril 1872. En novembre 1876, ils ont déjà 2 fils : Théophile (né en 1873) et Alexandre (né en 1875 et décédé à 16 ans en 1891), Françoise accouche d'un enfant mort-né, elle a alors 25 ans. En 1877, elle mets au monde un autre fils, François (mon sosa 14). Elle devient veuve le 3 juin 1881, son époux décède à 41 ans. Françoise se remarie moins d'un an après (elle est enceinte) le 26 avril 1882 avec François BRAUD. Elle donne naissance à une petite mort-née le 8 octobre 1882, puis retombe enceinte et accouche le 6 novembre 1883 d'une petite Marie, cette dernière meurt 11 jours plus tard ... par la suite de 1884 à 1892, Françoise et son second époux auront 4 filles bien portantes ; Félicie, Amélia, Françoise puis Alexandrine. Le 4 mars 1895, Françoise a 43 ans passé, elle mets au monde des jumelles : Eugénie et Frédérine ... sans doute de faible constitution les petites meurent à 2 jours ... Epuisée par une vie rude, Françoise décède quelques années plus tard, le 2 juillet 1902 à l'âge de 51 ans.
  • Famille GUERINEAU-JOLLY (sosa 38 & 39) : Pierre et Marie sont mariés depuis le 21 septembre 1830. Le 18 février 1832, Marie accouche d'un petit garçon, Pierre, qui meurt dans la journée. Quelques mois plus tard, un autre Pierre voit le jour en août 1833 suivis d'une petite Adelle en août 1836 puis Marie-Eléonore en juin 1838 (voir plus haut famille RAFFIN sosa 18-19)... Pierre, le père, décède prématurément le 9 octobre 1839 à l'âge de 37 ans. Sa veuve Marie, se retrouve seule pour élever ses 3 enfants âgés de 6 à 1 an et ne se remarie pas. Sa fille Adelle meurt à son tour à l'âge de 10 ans en 1846 ! Marie décède en décembre 1855 à l'âge de 50 ans ...
  • Famille HILLAIRET-DAZELLE (sosa 114 & 115) : François et Françoise se sont unis le 20 juin 1798. Leur premier enfant, Catherine voit le jour le 17 août 1799. Ensuite, vient Françoise le 4 janvier 1801, suivie de François le 23 février 1803. Quelques semaines après, le 11 avril 1803, Françoise, leur fille, meurt à 2 ans. Le petit François la rejoint le 21 novembre 1804 à l'âge de 21 mois ... Françoise donne naissance à un nouvel enfant le 15 juin 1805, une petite Louise, qui meurt à plus de 2 ans le 8 novembre 1807. Par la suite, viendra un François, né le 15 février 1809 mais qui ne vit que 2 ans et demi et décède le 12 novembre 1811 alors que Françoise est enceinte de son 6ème enfant. Elle accouche le 28 février 1812 d'une Françoise (encore !), ma sosa 57. Sur 6 enfants, François et Françoise, n'en verront aucun se marier, en effet, leur 2 filles survivantes Catherine et Françoise se marieront avec 2 frères, Jean et François POUVREAU en 1834 et 1838 seulement après leur décès survenu en 1832 et 1833 ...
  • Famille REGNIER-MARTIN (sosa 118 & 119) : Louis et Marie-Anne se sont mariés le 24 mai 1815, ils ont tous les deux 20 ans. Un premier fils, Louis né le 16 novembre 1816 et meurt un mois plus tard. Ensuite naîtront Marie en octobre 1817, Madeleine en octobre 1819, puis des jumelles Louise et Marthe en novembre 1821, et Françoise en avril 1824 ... arrive l'automne 1825 et une grande partie de la famille va être décimée en quelques jours : le 17 octobre, Louise meurt à quelques jours de ses 4 ans, le 21 octobre c'est sa soeur jumelle Marthe qui décède. 9 jours plus tard le 30 octobre, Marie meurt à 8 ans ... quelques semaines de répit puis Madeleine meurt à son tour le 15 décembre à l'âge de 6 ans... comme vous pouvez le voir, Louis et Marie-Anne, 10 ans après leur mariage, après avoir eut 6 enfants ne conserve plus qu'une seule fille en cette fin d'année 1825 ! Par la suite, ils auront encore 3 enfants : Louise née en 1826 (ma sosa 59), François en 1829 (décédé en 1882) et Marie en 1836 (décédée en 1924). Marie-Anne meurt à l'âge de 47 ans en janvier 1842. Une fois veuf, Louis se remarie à 53 ans et a une fille Françoise à l'âge de 55 ans (qui décédera à 22 ans après son mariage). Louis décède en avril 1866 à l'âge de 71 ans.
  • Famille MARTIN-MARSAULT (sosa 238 & 239) : François et Marie sont les parents de Marie-Anne dont j'ai parlé ci dessus, vous allez voir que ses parents avez vécu une période similaire à celle de 1825 mais en 1807. Ils se sont unis le 23 octobre 1793 à l'âge de 25 et 29 ans. Marie-Anne est leur première fille née en octobre 1794, suivront Catherine en mars 1797, François en septembre 1799, Jeanne en décembre 1802, Marie en septembre 1805 ... le mois de novembre 1807 commence avec le décès de la plus jeune Marie à l'âge de 2 ans, suivie le 6 par François à l'âge de 8 ans, puis Jeanne le 12 a près de 5 ans et enfin Catherine le 18 à l'âge de 10 ans ... le couple, en moins de 3 semaines a perdu 4 de ses 5 enfants ! Marie donne naissance a un dernier enfant à l'âge de 45 ans le 11 septembre 1809, une petite Françoise. On pourrait croire que l'histoire malheureuse de cette famille s'arrête là mais pas du tout, en effet la petite Françoise meurt à l'âge de 16 ans le 12 octobre 1825, début de la série noire qui décimera la famille de sa soeur aînée Marie-Anne ! Marie meurt en août 1844 à 80 ans et son époux François en novembre 1855 à l'âge de 88 ans ...
Par ces quelques lignes et quelques exemples, j'ai voulu redonner "vie" à tous ces pauvres enfants de mes ancêtres, morts en bas âge, des centaines voir des milliers de petits êtres ...


lundi 16 juin 2014

N comme Noyé !

comme Noyé !


Quelques uns de mes ancêtres ont fini leur vie par cet accident horrible qu'est la noyade ...

Mais aujourd'hui j'ai choisi de vous parler de Nicolas RICHARD, mon aïeul à la 12 génération, sosa n° 3684.

Nicolas est né vers 1607, de Mathurin et de Mathurine BARRAULT.

Je retrouve sa première trace lors de la rédaction de son contrat de mariage le 26 octobre 1642 par devant Me TRISTAND notaire en la paroisse de Benet (en Vendée), paroisse de la future, Elisabeth GRISAUD. On apprend que Nicolas est maréchal et vit en la paroisse de Surin (actuellement en Deux-Sèvres), ses parents sont présents ainsi que son oncle maternel Charles BARRAULT et son frère Jean RICHARDLa future est assistée de ses parents, Louis et Suzanne COUTURIER, ainsi que son oncle paternel Jean GRISAUD.

Le couple vivra à Surin où plusieurs enfants vont naître entre 1643 et 1661 ...
Dans les années 1670, Nicolas perds 2 filles : en 1671 Mathurine âgée de 25 ans puis en 1672 Elisabeth âgée de 10 ans et demi ...
En 1674, le 14 novembre, son fils François, aussi maréchal épouse une jeune fille de la même paroisse, Marie BERTAUD.
Seulement quelques semaines après le mariage de son fils, Nicolas devient veuf, en effet son épouse Elisabeth décède le 12 février 1675 à environ 60 ans à Surin.
Nicolas a alors un peu moins de 70 ans, il lui reste une douzaine d'années à vivre ...

Le 1er août 1687, VOYER, le curé de Surin enterre le corps de Nicolas, âgé d'environ 80 ans, qui fut trouvé noyé dans le ruisseau de la fontaine du Teil !!

Source AD 79 en ligne
registres paroissiaux de Surin 1674-1719 p 83/301
détail Carte de Cassini
photo privée
la fontaine du Tail aujourd'hui

dimanche 15 juin 2014

Challenge AZ bilan à mi-parcours

nous sommes le 15 juin, et nous sommes à mi-parcours du challenge AZ 2014 ...


bilan des 13 premiers billets

mon premier billet A comme ANGLAIS a été le plus lu avec 167 lectures

mes autres billets classés par nombre de lecture :

  1. C comme COUSINS : 119
  2. H comme HORS LA LOI : 116
  3. B comme BONNE : 108
  4. I comme INDOCHINE : 103
  5. E comme ECLAMPSIE : 102
  6. L comme LIVRET DE FAMILLE : 102
  7. J comme JAMAIS FINI : 100
  8. F comme FOUDRE : 79
  9. D comme DRAGONNADES : 76
  10. G comme GARD : 76
  11. K comme K.WAY : 63
  12. M comme MEDAILLE DE LA FAMILLE : 60
Je remercie toutes les personnes qui viennent régulièrement lire mes billets, en espérant que les thèmes que j'ai choisi ont plu ... j'espère aussi que la suite vous plaira !

Avec quelques heures d'avance, en avant-première, demain N comme Noyé !


samedi 14 juin 2014

M comme Médaille de la Famille

comme Médaille de la Famille



communément appelée Médaille de la famille nombreuse, cette décoration a été créée en 1920 pour honorer les mères françaises ayant élevé dignement leurs enfants.

Il existait, jusqu'en 2013, 3 échelons :

  • médaille de bronze (4 ou 5 enfants)
  • médaille d'argent (6 ou 7 enfants)
  • médaille d'or (8 enfants et plus)
Je vais maintenant vous parler de 2 mères de mon ascendance ayant obtenues cette décoration pour leur dignité face à l'éducation de leurs enfants avec des moyens restreints :
  • tout d'abord, ma mère, Elise BOUCHET, a reçue le jour de ses 67 ans le 15 octobre 2011 la médaille d'argent de la famille (7 enfants, je suis le dernier et seul fils). Cette décoration, ainsi qu'un diplôme et une rosette, lui ont été remis par le maire de la commune de Varaize (Charente-Maritime) durant une cérémonie officielle. J'étais l'instigateur de cette cérémonie, ce fut une surprise pour ma mère qui n'était pas au courant de ma démarche, de plus j'avais invité en secret une grande partie de la famille.
Photo privée

  • ensuite, ma grand mère maternelle, Louise POUVREAU (je vous en ai déjà parlé dans le challenge AZ : E comme Eclampsie), a reçue sans doute pour la fête des mères 1949 la médaille d'argent de la famille, elle avait tout juste 33 ans et son petit dernier, le 7ème enfant, n'avait que quelques mois.
Photo privée

Sur cette photo prise le jour de la communion de son fils René en juin 1949, Louise arbore sa médaille !
Y apparaissent 6 de ses 7 enfants, en effet, Louise et Fernand, mon grand père, avaient perdu une petite fille en 1939 à l'âge de 4 mois et demi.

Par ces quelques lignes, je veux mettre en avant ces mères (dont la mienne) qui ayant eut de nombreux enfants dans des conditions toute autre que celles d'aujourd'hui, ont réussi à leur donner une éducation simple et respectueuse ...

vendredi 13 juin 2014

L comme Livret de Famille

  comme Livret de Famille



Le livret de famille, instauré à la fin des années 1870, est un document incontournable ...
Lorsque l'on débute en généalogie, c'est souvent le premier document que l'on consulte, chez ses parents, grand-parents ...
Au fil de nos recherches, nos rencontres, on espère toujours pouvoir entrer en possession des livrets de famille de nos aïeux ...

Pour ma part, j'ai récupéré à la fin des années 1990, chez ma grand'tante Suzanne RENAUD épouse BOUCHET, le livret de famille de ses beaux parents, Augustin BOUCHET et Marie-Louise MAJOU datant de 1909, mes arrières grands parents, ainsi que celui de mon arrière-arrière grand mère Eléonore LARIGNON (mère de Marie-Louise) et de son second époux Pierre GOUSSARD datant de 1899, ce livret de famille étant le plus ancien en ma possession !
Ma grand'tante les ayant récupérés naturellement puisque sa belle-mère, mon arrière grand mère, a fini sa vie chez elle en 1962 et 30 ans plus tôt, Eléonore LARIGNON était décédée chez sa fille et son gendre ...
Et ma grand'tante me les a transmis affectueusement, n'ayant pas d'enfants et connaissant mon intérêt certain pour ces documents.

En 2004, suite au décès de ma grand mère paternelle Léonide DUPOND, son livret de famille datant de 1923, me revenait aussi, comme un héritage inestimable.



Comme vous pouvez le voir, celui de 1899 (couverture rose) a été recousu à la reliure par mon arrière grand mère !
et ma grand mère a utilisé du papier kraft pour recoller la reliure du sien.

"Mes" livrets de famille sont précieusement conservés dans une boite métallique avec d'autres trésors familiaux ...

Quid des autres livrets de famille de mes aïeux ?
  • Pour mes arrières grands parents paternels, les couples PONTOIZEAU-RAFFIN mariés en 1900 et DUPOND-BIRON mariés en 1897, aucun livret de famille arrivé jusqu'à notre époque, sans doute détruit ou perdu dans les méandres du temps ...
  • Pour mes grands parents maternels BOUCHET-POUVREAU, livret de famille datant de 1935, il a disparu suite au décès de mon grand père Fernand au début des années 1970 ...
  • Pour mes arrières grands parents POUVREAU-MARTIN, leur descendance étant très nombreuse (8 enfants et 39 petits enfants ...), le livret de famille datant de 1902, s'est évaporé dans la famille après le décès de mon aïeule Alexandrine en 1974 ...




jeudi 12 juin 2014

K comme K.WAY

comme K.WAY


Aujourd'hui, mon billet sera plutôt court, je vais vous parler d'une chose qui nous touche tous, la météo !

Lorsque l'on organise une sortie généalogique (mairie, archives, visite des lieux familiaux et cimetière), malheureusement la météo est toujours un aléa de cette sortie...

A l'abri dans une mairie, dans une salle d'archives ou dans le salon d'une cousine, la météo importe peu mais pour aller à la rencontre des lieux de vie de nos aïeux, c'est une autre histoire.
Plusieurs fois je me suis donc retrouvé a visiter des cimetières sous la pluie de la plus fine à la grosse averse !
Cette pluie, si on ne s'est pas préparé, peut être un problème et gâcher cette sortie tant attendue ...



Maintenant, je prévois toujours selon les saisons et je m'organise en fonction de la météo !
Et oui , la météo peut aussi perturber l'activité généalogique ...

mercredi 11 juin 2014

J comme JAMAIS FINI !!

comme Jamais fini !!


Souvent quand je parle de ma passion pour la généalogie, les gens me posent toujours la question suivante "tu es remonté jusqu'à quelle époque ?", après leur avoir donné une réponse : vers 1500, et leur avoir dit que j'ai commencé il y a plus de 25 ans, je leur dit "et oui la généalogie on commence mais on a jamais fini !!"

Graphique sur le nombre d'ancêtres retrouvés par année de recherche

En effet, mon intérêt pour mes racines, mes ancêtres débute en 1987, alors âgé de 12 ans, j'étais déjà passionné par la généalogie des familles royales et princières.

En 1989, mes premiers pas en mairie, aux archives départementales des Deux-Sèvres puis au début des années 1990, aux archives de Vendée ainsi qu'une adhésion au Cercle Généalogique Vendéen ...
D'année en année je retrouvais de nombreux ancêtres et collatéraux ...
En 1994, je passe la barre des 1000 ancêtres directs et en 1998 la barre des 2000 ! ...
Début 2000, Internet arrive chez moi, en 2003 les archives de Vendée sont en ligne ...
En 2004, mon premier site, puis mon arbre sur Généanet ...
2009, quelques cours de paléographie ...
En 2010, j'ai plus de 3000 ancêtres directs et je crée mon site actuel ...
Fin avril 2014, j'ai ouvert un blog généalogique pour échanger sur mon activité généalogique ...

Et après ??